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Participation à la Conférence-débat « En finir avec le décrochage des jeunes »

La fondation Break Poverty, qui lutte contre l’extrême pauvreté, a organisé pendant ce mois de janvier une conférence-débat « En finir avec le décrochage des jeunes » autour de leur étude Le décrochage des jeunes.

La situation des élèves en France se dégrade chaque année. Les élèves sont nombreux à rencontrer des difficultés lors de leurs scolarité (handicap économique, capital culturel décalé par rapport à la norme, précarité territoriale,…)

En France, c’est près d’un jeune sur huit qui se retrouve en décrochage scolaire et qui reste ensuite hors emploi et formation et connaissent de grandes difficultés d’insertion professionnelles en alternant des périodes de chômage et de travail précaire.

Une équipe de chercheurs a présenté leur étude sur le décrochage scolaire. Des enjeux forts ont été soulignés :

  • Le collège d’aujourd’hui accentue les retards, tout particulièrement pour les milieux populaires. 20 % des enfants d’ouvriers échouent au Brevet, contre 3 % des enfants de cadres.
  • Parmi les 800 000 jeunes que représentent une génération de 20 à 24 ans en France, 160 000 se déclarent en dehors de tout emploi et formation. Sur ces 160 000 jeunes, environ 100 000 restent hors emploi et formation pendant des périodes longues, d’un an ou plus.
  • En grande majorité, ces jeunes qui restent en marge de l’emploi et de la formation sont issus de milieux défavorisés Ils ont grandi dans un environnement qui ne leur a pas permis de développer les capacités nécessaires pour réussir dans l’école d’aujourd’hui, ni de se bâtir une position professionnelle robuste. Ils n’ont pas juste échoué à un examen de fin de parcours scolaire ; ils ont souvent vécu l’école et leurs années d’adolescence comme une période peu épanouissante voire dévalorisante.
  • Ce phénomène de décrochage scolaire est un échec collectif et représente un coût pour la société estimé à 230 000 € par jeune dont on n’est pas parvenu à prévenir le décrochage.

Mais également les idées fausses sur le décrochage scolaire, les actions existantes, leur impact et les pistes pour changer la donne et améliorer l’expérience éducative des jeunes en décrochage.

Les chercheurs ont souligné que le décrochage scolaire se jouait dès le passage du CM2 à la 6ème. Cela renforce notre conviction d’’être présent dès la 6ème auprès des jeunes les plus fragiles.

Cette étude et cette soirée d’échanges constituent des données essentielles et des éléments de réflexion qui vont nous guider dans l’accompagnement des élèves les plus fragiles. Merci à Break Poverty pour le partage autour de cette préoccupation commune.

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